Diane Admin
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| Sujet: Etude aur le travail des infirmières Lun 19 Jan - 10:40 | |
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Publié le 19 janvier 2009 Le mythe de la superinfirmière déboulonné
Ariane Lacoursière La Presse
Les infirmières travaillent trop. Elles accumulent les heures supplémentaires obligatoires et s'épuisent au travail. Au Québec, on entend régulièrement de telles affirmations. Mais dans une étude qui sera publiée aujourd'hui et que La Presse a obtenue, un chercheur montréalais veut montrer l'écart entre le mythe de la superinfirmière et la réalité.
La pénurie d'infirmières fait régulièrement les manchettes au Québec. Forcées de combler de nombreux quarts de travail vacants, les infirmières s'épuisent au boulot. L'économiste Mathieu Laberge, du groupe de recherche CIRANO, a tenté de savoir à quel point elles travaillent trop.
Alors qu'on tient pour acquis que les infirmières accumulent les heures de travail, M. Laberge a relevé qu'elles travaillent bien moins que leurs collègues des autres provinces canadiennes.
Les infirmières québécoises travaillent en moyenne 28 heures par semaine contre 30,9 heures pour celles du reste du Canada. Le taux d'absentéisme des Québécoises (17,5%) est également bien plus élevé que celui de leurs collègues canadiennes (11,4%).
Quand vient le temps de justifier leurs absences à long terme, les Québécoises mentionnent plus souvent des raisons familiales. Selon M. Laberge, cette différence peut en partie s'expliquer par le fait que les infirmières du Québec bénéficient d'un congé parental plus long. Pour justifier leur absence à court terme, les infirmières du Québec mentionnent cependant bien plus souvent des raisons de santé (blessure, maladie, etc.).
Pourquoi les infirmières québécoises sont-elles plus malades? M. Laberge ne peut répondre. «Je n'ai pas analysé l'aspect qualitatif des choses. Je me suis concentré sur les chiffres.»
Au Québec, les infirmières trouvent qu'elles font trop d'heures supplémentaires obligatoires. Or, elles font en moyenne 1,76 heure supplémentaire par semaine, contre 1,77 pour les infirmières canadiennes.
M. Laberge explique que quelques infirmières seulement font réellement beaucoup d'heures supplémentaires. «Sur les quelque 70 000 du Québec, il y aurait seulement 628 superinfirmières», dit-il.
M. Laberge conclut que les infirmières québécoises ont une intensité de travail moins élevée qu'ailleurs au pays. «Ce constat contraste avec la croyance populaire qui veut qu'elles soient surchargées», dit-il.
Le chercheur se défend de vouloir traiter les infirmière de paresseuses. «Comme tous les travailleurs, les infirmières répondent aux incitations données par le cadre de travail qu'on leur donne», dit-il.
Sous-payées
Si les infirmières du Québec travaillent moins, c'est qu'elles sont sous-payées, selon M. Laberge. Leur salaire horaire est de 29,38$. Ailleurs au Canada, il est de 34,17$. Pour M. Laberge, la corrélation entre le nombre d'heures travaillées et le salaire est directe. «Pourquoi nos infirmières travailleraient-elles plus alors qu'elles sont moins payées?» demande-t-il. M.Laberge a aussi noté que, de toutes les provinces, le Québec est de loin celle où le taux d'infirmières qui travaillent à temps plein est le moins élevé (74,8% contre 78% au Canada).
Or, 15% des infirmières qui travaillent à temps partiel le font parce qu'elles ne réussissent pas à trouver un emploi à temps plein. «Cela laisse croire qu'il y a des restrictions sur l'offre d'emploi à temps plein. En contexte de pénurie, la première solution serait de donner des emplois à temps plein à toutes ces infirmières», dit-il.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200901/19/01-818778-le-mythe-de-la-superinfirmiere-deboulonne.php | |
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lunecroisee Chroniqueur
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| Sujet: Re: Etude aur le travail des infirmières Lun 19 Jan - 13:07 | |
| Par cette étude, je réalise encore plus à quel point les statistiques et les chiffres peuvent fausser certains faits. Pour avoir passé 30 ans dans le milieu hospitalier dans le cadre de ma profession, je peux dire sans hésitation, que OUI les infirmières sont surchargées. Si elles ne le sont pas, je me demande dans quelle catégorie de travailleurs trouve t-on des employés surchargés?
Pour les autres provinces, je ne le sais pas. Je parle du Québec.
Les infirmières ne vont pas aimer cette étude. | |
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Diane Admin
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| Sujet: Re: Etude aur le travail des infirmières Lun 19 Jan - 16:04 | |
| Celà depend surement alors des endroits au Québec Pour voir et en jaser avec des infirmieres ce rapport n'est pas totalement faux
- les jeunes infirmieres qui sortent du CEGEP n'acceptent pas tellement le travail de soirée ou de nuit - il existe une liste d'infirmieres à téléphoner lorsqu'il en manque une mais lors d'appels ils peuvent refuser. Alors on se retrouve au dernier nom qui elle ne peut pas refuser car elle est la derniere entrée Elle fait un surplus d'heures , elle devient vite fatigué
Je crois que les jeunes debutants trop gâtés par la vie , par les règles , les lois ne sont plus habitués à faire l'effort de travailler sur des chiffres et qu'ils ne sont pas conscients que c'est tres bien d'obtenir un diplome mais qu'il est de plus en plus rare un travail à temps pleins dans bien des domaines | |
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lunecroisee Chroniqueur
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| Sujet: Re: Etude aur le travail des infirmières Lun 19 Jan - 22:33 | |
| Je reviens sur le sujet, car j'ai trop vu les infirmières (les talons aux fesses) comme le dit un dicton populaire. Cela se passait dans un centre parmi les plus gros hôpitaux universitaires de Montréal. Je peux dire sans aucun doute, que les infirmières étaient surchargées pour les soins aux patients. Par contre, celles dont je parle étaient en général, des régulières et souvent des très anciennes.
Ce qui expliquerait ta version des faits, c'est que celles dont tu fais allusion sont des nouvelles diplômées et jeunes. Ce phénomène de ne pas vouloir travailler les soirs et nuits, de ne pas accepter de rentrer quand elles sont sur appel, cela existait grandement, là ou j'étais aussi. Justement, comme tu l'expliques.
Ce sont les anciennes qui écopent et s'épuisent.
Inversement, dans une région éloignée de Montréal, leur hôpital n'est pas de ceux qui sont débordés. Les infirmières de cet endroit ne sont pas surchargées de travail, même au contraire elles sont dans le calme total.
Quand j'ai vu cela, je n'en revenais pas, tellement je voyais le contraire. | |
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Diane Admin
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| Sujet: Re: Etude aur le travail des infirmières Lun 19 Jan - 23:11 | |
| La ce serait logique les jeunes disent NON et par conscience professionnelle les plus anciennes se sentent obligés
Alors la cause de ce malaise est-elle
- le manque d'organisation d'horaire - une liste de renfort insuffisante - les conventions collectives qui sont blindés | |
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| Sujet: Re: Etude aur le travail des infirmières | |
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