HARPER AURAIT LE...
Pierre Asselin
Ni la coalition des partis d'opposition ni la gouverneure générale ne pourront
empêcher le premier ministre Harper de retourner en elections si jamais il choisit cette option, estime la constitutionnaliste de l'Université Laval Eugenie Brouillet
Les acteurs politiques du Canada sont liés par une convention constitutionnelle, expliquait-elle au Soleil, et cette convention veut que les pouvoirs
de la gouverneure, comme déclencher des élections, soient exercés suivant les
instructions du gouvernement
"Normalement, quand un premier ministre démissionne parce qu'il n'a plus la confiance de la CHAMBRE et qu'il lui demande de déclencher des élections,
elle n'a pas le choix, elle doit le faire. C'est le principe de la democratie, parce que la gouverneure a été nommée à son poste et doit se soumettre à la
volonté des élus, en l'occurence le premier ministre"
UNE SITUATION SEMBLABLE S'ETAIT PRÉSENTÉE AU CANADA en 1926.
Huit mois après etre élu après avoir été élu gouvernement minoritaire
le premier ministre MACKENZIE KING , forcé de démissionner,
demandait au gouverneur général de déclencher des élections.
Celui-ci avait refusé et avait opté à former le gouvernement.
Ce gouvernement n'a duré que 2 jours et le pays s'est retrouvé en élections
" MACKENZIE KING a été rééelu mais avec une majorité cette fois
et c'est précisement cet incident qui est à l'origine de la convention
qu'on applique aujourd'hui " dit la professeur de l'Université Laval
AUJOURD'HUI le premier ministre Harper n'a pas le choix de démissionner,
il doit soupeser les inconvénients d'élections en rapport ;a ceux
d'un gouvernement de coalition. S'il ne veut pas déclencher
des élections, il peut d.émissionner et laisser la gouverneur generale
entrer en contact avec l'opposition